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Le Brevet d'Initiation Aéronautique (BIA)

L’esprit du Brevet d’initiation aéronautique

 

Emma, 16 ans, elle veut devenir pilote. Elle fréquente déjà l’aéro-club d’Aire-sur-l’Adour et vient d’obtenir son brevet de pilote privé. Mais c’est au lycée, en entrant en seconde, qu’elle a découvert le Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA), une formation optionnelle proposée dans son lycée de Gaston-Crampe.

Le BIA n’est pourtant pas réservé aux jeunes pratiquant l’aviation de loisirs, ou aux élèves des séries générales. Antoine et Lucas, eux, sont élèves au lycée Jean Cassaigne en filière professionnelle. L’un a découvert le BIA à la rentrée de seconde grâce à une affiche au lycée, l’autre au forum des associations de sa ville.

« Je me suis dit que ce serait un plus pour ma carrière, explique Lucas. Et puis je suis passionné par l’aviation depuis que je suis né ! »

Chaque mercredi après-midi, durant toute leur année de seconde, ils ont donc suivi deux heures de cours et en fin d’année, ils ont réussi l’examen et décroché leur « BIA ».

Mais c’est plus qu’un diplôme scolaire qu’ils ont gagné dans l’aventure :  « Moi, j’ai particulièrement apprécié de pouvoir rencontrer des pilotes, raconte Antoine. C’est un énorme enrichissement ».  Emma : « ce qui m’a le plus plu, dit-elle, c’est le vol que nous avons pu faire à la fin sur l’aérodrome d’Aire, j’étais seule avec le pilote instructeur dans le cockpit durant 30 minutes de vol et j’ai piloté ! »

Le BIA, Brevet d’Initiation Aéronautique est un diplôme à part pour l’Education Nationale. Il n’a pas véritablement d’équivalent. Il est en effet à la jonction de l’Education et du monde de l’aviation et de l’espace ; un pont entre passion et raison, savoir et pratique, professionnel et amateur, civil et militaire. Son histoire ancienne et prestigieuse démontre sa valeur et son intérêt. La France est un grand pays d’aéronautique et le BIA est un formidable vecteur de découverte qui permet aux candidats de mettre en avant des compétences et des savoirs avec enthousiasme et rigueur. L’inspection générale des Sciences et Technique de l’Ingénieur a la chance d’être en charge pour l’Education Nationale de ce diplôme.

 Passer son BIA alors qu’on est encore au lycée peut donc être une bonne façon de préparer son orientation dans le secteur aéronautique. « Ensuite, quand on veut vraiment travailler dans l’aéronautique, un BIA sur un CV est un atout, car cela témoigne d’un attrait pour le secteur », indique un enseignant du lycée Gaston-Crampe à Aire-sur-l’Adour.